Mon histoire : "MARIE-ANGÉLIQUE"
Je me présente "MARIE-ANGELIQUE" NOM DE DON, mon vrai prénom de baptème est VERONIQUE. En 1992 j'ai été frappée d'une maladie rare chez l'adulte, en 1 mois j'ai perdu 20 kgs, je ne pesais plus que 42 kg ! Puis ma santé s'est dégradée, plus les jours passaient plus je maigrissais, un vrai déchet... Le médecin que j'avais à cette époque, le Dr Castel de La Flèche 72, voulait m'hospitaliser. J'ai refusé malgré ma faiblesse extrême. Le prêtre du village, l'abbé Furet, passait me voir régulièrement. Ce saint homme m'avait toujours connu de mon baptème à ce que je suis devenue. Sa présence m'enlevait la peur de mourir. Je ne mangeais plus du tout et ne dormais que par piqûres tous les soirs. L'infirmière du village voisin, Mme Mirauld, me voyait dépérir de jour en jour. Je maigrissais de plus en plus. Je ne sais même pas combien je faisais à la fin en kgs, on me dit 38 kgs... 37 kgs pour 1,61 m.
La journée, je dormais par les médicaments et la nuit je ne dormais que par piqûre. Tous mes organes souffraient, surtout le coeur, et ce qui devait arriver arriva... Un matin, allongée sur mon canapé avec ma chère petite chienne "vanille", je ne sais comment vous le dire mais cela est vrai et réel, je me suis vue sur mon canapé avec ma petite chienne couchée à mes côtés comme toujours et j'étais aussi là debout face à la porte-fenêtre. Je ne sais pas comment mais je me suis vue sans même tourner ma tête à ce moment là, ni aucun ressenti, pas d'émotions, rien, on ne ressent rien, même pas se demander pourquoi on se voit en deux fois, et là une apparition est arrivée, j'ai vu la Vierge "Notre Dame de Lourdes", grande, très grande dans sa robe blanche et son grand ruban bleu. Elle ne souriait pas, ne m'a pas parlé, rien, un regard c'est tout et encore une fois de plus, je ne sais pas comment cela s'est passé mais je me suis relevée de mon canapé et j'ai de suite fait comme je faisais des mois avant, c'est à dire faire à manger, faire mes occupations de la maison, sans aucune gène, sans fatigue. En fait, je ne me rendais même pas compte qu'avant ce moment-là j'étais bien mal, aucun souvenir encore. A ce jour j'ai oublié beaucoup de choses, j'ai même changé de comportement. On ne voit plus la vie pareil après une chose pareille. J'ai été destabilisée quelques jours. La vision de la Vierge était toujours en ma mémoire. Encore à ce jour, je la revois, les années ont passé, ma vision de la vie a bien changé et c'est pour cela que je redis et redis à tous et toutes : Vivez au jour le jour, ne vous prenez pas la tête, la vie est très courte, vraiment trop courte. Un fil coupé et la vie est partie.
Le midi de ce jour-là, j'ai mangé alors qu'aucune bouchée n'était entrée dans ma bouche depuis quelques mois. Dans l'après-midi, j'ai appelé l'infirmière pour dire que ce n'était plus la peine de venir pour les piqûres pour dormir. Elle a été stupéfaite et n'a rien compris comme beaucoup de gens d'ailleurs (le médecin en premier). Le soir même, j'ai mangé, dormi et sans aucun médicament. J'ai tout recommencé comme avant, manger mon dieu que c'est bon, c'est un plaisir.
Au mois de juillet 1992, j'avais été passer quelques jours à St Martory (Haute Garonne 31) "une infirmière venait là-bas aussi me piquer tous les soirs pour que je dorme". Je suis allée une journée à LOURDES QUI N'EST PAS LOIN DE ST MARTORY et je pense très très fortement que, HEUREUSEMENT, j'y suis allée parce qu'au mois de septembre il ne se serait peut-être pas passé ce qu'il s'est passé et à ce jour, je n'aurais pas eu mon fils Anthony en 1995, je n'aurais pas retrouvé mon grand amour de jeunesse en janvier 2017. La vie n'est pas un hasard, il faut juste être battant, croire en soit et ne jamais lâcher prise, toujours se battre.
Je suis arrivée dans la vie née d'un inceste, un secret de famille bien caché qui, un jour par une tante, m'a tout dévoilé. Jusqu'à mes 6 ANS j'ai vécu chez mes grands-parents et chez ma tante et au moment de l'école obligatoire je suis revenue chez ma mère et ce bourreau, et à partir de là, les coups, les injures, et le reste ont été mon sort de tous les jours. L'enfant rejetée, l'enfant indésirable. J'ai même en souvenir un jour de grosse crise dans cette maison, avoir défendu ma mère des coups de ce bourreau.
Je me suis prise une poursuite avec son fusil. Je me suis réfugiée chez des voisins juste derrière dans ce chemin. Ils m'ont dit part vite d'ici, il va te trouver chez nous. J'ai filé chez mes grands-parents plus loin les parents de ma mère et là, idem, ma grand-mère m'a dit ma fille faut que tu retournes, il va te tuer si tu retournes pas. Tout le monde avait peur de lui, même l'école primaire du village où j'allais en avait peur "un fou", un Hitler. Quand je suis revenue, il m'attendait encore, saoûl bien sûr, et là je me suis prise la crosse de son fusil sur la tête; assommée, je me suis retrouvée dans sa voiture. Il était en train de m'embrasser sur la bouche. Il faisait noir et dans une entrée de pré, mais pas chez le médecin comme il était convenu, je suppose vu le trauma que j'avais.
Alors, voyez-vous tous, je suis la preuve même que tout est possible dans la vie et qu'il ne faut jamais baisser les bras, toujours se battre. Je suis persuadée que je suis venue sur terre pour vivre tout ça et ensuite pouvoir aider les gens. Pour aider il faut avoir connu. J'ai un homme très cher à mon coeur, un homme d'église qui ma dit "Véronique, vous avez reçu la grâce". Cette grâce et ce qu'on ma donné en main, c'est à dire soigner et guider les âmes perdues vers la lumière, je m'en sers pour vous tous, pour vous aider de mon mieux. Je ne suis que l'outil de là-haut, sans eux, je ne suis rien. Voilà, en quelques lignes, une petite partie de ma vie. Il y a encore beaucoup de choses mais trop long à écrire et surtout pas facile à entendre. Je suis ici pour vous aider tous. Je suis à votre disposition. Je reste à votre écoute...
Je suis chrétienne, c'est ma foi en Jésus-Christ qui permet de soulager.
Ce n'est pas moi qui soulage, enlève, fais disparaître mais c'est Jésus qui soulage, enlève, fait disparaître à travers moi.